L’Union européenne appelle à la relance de la COMIFAC

Jean Michel Dumond, ambassadeur de l'Union européenne visite le projet d'agroforesterie de Mampu. Ici, devant les sacs de charbon de bois fabriqué par les paysans. Ph. Cyprien Banyanga

Les experts des pays membres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) ont terminé mercredi 11 mai à Kinshasa leurs travaux, dont les conclusions devraient être discutées en conseil des ministres de la zone dès ce jeudi. Ces assises se tiennent à Kinshasa, parce que «la RDC abrite environ 60% des forêts du bassin du Congo », a expliqué Jean Michel Dumond, ambassadeur de l’Union européenne en RDC, appelant à la relance de cette institution.

«Nous, nous avons d’abord plaidé fortement pour que cette réunion de la COMIFAC se tienne à Kinshasa, parce que c’est ici en République démocratique du Congo qu’est l’enjeu. La RDC abrite environ 60% des forêts du bassin du Congo. Et donc, c’est un signe d’intérêt. Surtout, c’est un signe que nous venons discuter là où les questions se posent», a déclaré Jean Michel Dumond.

La COMIFAC est une institution qui vit des moments relativement difficiles, a-t-il reconnu, «parce que les engagements financiers des participants ne sont toujours pas respectés. Et donc à la fois le secrétariat exécutif et le mode de fonctionnement de cette conférence sont affectés

Relire aussi: Kinshasa: le COMIFAC réfléchit sur la mise en œuvre des décisions de la COP 21

L’objectif de cette réunion, selon lui, est de relancer la COMIFAC, relancer le partenariat pour les forêts du bassin du Congo, le rendant à la fois plus efficace, plus harmonieux. Ce partenariat doit façonner «de façon plus efficace la politique de différents Etats membres à la fois du partenariat pour les forêts du bassin du Congo et la COMIFAC

Le segment des experts a fini son travail mercredi. Pendant deux jours, les experts des pays membres  de la Commission des forêts d’Afrique centrale ont réfléchi sur les deux points qui étaient inscrits à l’ordre du jour : la mise en œuvre des décisions prises à COP 21 de Paris et les problèmes qui rongent leur institution qui sombre.

Ces experts ont fait des propositions qu’ils vont remettre aux ministres des Forêts et de l’Environnement de la COMIFAC, qui démarrent ce jeudi matin le segment ministériel.

Plusieurs institutions suivent de près les travaux de la session extraordinaire du conseil des ministres de la COMIFAC. Il s’agit notamment de la Facilitation du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo, financée par l’UE.

La Commission des forêts d’Afrique centrale regroupe plusieurs pays du bassin du Congo: le Congo Brazzaville, la RCA, Le Rwanda, le Burundi, le Gabon, le Cameroun, le Tchad, le Sao Tome Principe, la Guinée Equatoriale et la RDC.

Lire aussi sur radiookapi.net: