Affaire Katumbi: l’UDPS recommande le respect des libertés fondamentales

Une conférence de presse au siège de l'UDPS le 21/07/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Interrogé au cours d’une conférence de presse samedi 14 mai à Kinshasa sur l’audition de Moïse Katumbi au Parquet de Lubumbashi pour une affaire de recrutement présumé de mercenaires, le porte-parole de l’UDPS, Bruno Tshibala, a recommandé le respect des libertés fondamentales.

« Nous pensons qu’indépendamment de la personne qui est visée, ça peut-être Katumbi ou quelqu’un d’autre, il faut respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales. Il ne faudrait pas que les agents de l’Etat soient instrumentalisés pour brimer les citoyens », a-t-il déclaré.

Il a indiqué avoir reçu des informations faisant état de « dérapages ».

« Par rapport aux informations que nous avons reçues, il y a trop de dérapages. Nous condamnons cela. Même si avec l’actuel régime, nous ne sommes pas encore dans un Etat de droit mais qu’il fasse le minimum. Il y va de l’image de notre pays. Il n’est pas encore prouvé que quelqu’un a commis une infraction, il y a des intimidations. Il faut que ça cesse », a souligné Bruno Tshibala.

Pour le porte-parole du parti d’Etienne Tshisekedi, « il n’est pas souhaitable qu’on connaisse des situations telles que nous sommes en train de le connaître au Katanga » au moment où « nous nous apprêtons à aller au dialogue ».

Moïse Katumbi a été auditionné au Parquet la semaine passée pour une affaire de recrutement présumé des mercenaires. Ces auditions ont été émaillées d’incidents notamment aux abords du Palais de justice de Lubumbashi.

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