Beni: «L’influence des ADF est en train d’être réduite», assure Julien Paluku

Julien Paluku Kahongya, gouverneur du Nord-Kivu, octobre 2008. (droits tiers)

Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya assure que les Forces armées de la RDC (FARDC) sont en train de gagner du terrain à Beni. Ce territoire du Nord-Kivu est en proie à l’insécurité entretenue par les rebelles ougandais de l'ADF.

Il a fait cette affirmation en marge de la 4è conférence des gouverneurs de provinces, tenue du 13 au 16 juin, à Lubumbashi (Haut-Katanga).

«On est en train de réduire le cercle d’influence de l’ennemi par la puissance de feu des FARDC et donc dans les jours qui viennent, nous ne tarderons pas de voir la situation se terminer», a assuré Julien Paluku.

Il a indiqué qu’actuellement, les rebelles ADF ne sont actifs que dans deux groupements du territoire de Beni:

«Je dois rassurer à toute l’opinion nationale et internationale que hier la question des ADF se trouvait sur l’ensemble du territoire de Beni qui a quatre chefferies et secteurs à savoir: le secteur de Beni Mbau, le secteur de Ruwenzori, la chefferie de Bashu et celle de Watalinga. Mais avec les efforts du gouvernement congolais, le problème ne reste que concentré dans un seul secteur et dans deux groupements uniquement».

Julien Paluku a également assuré que le sourire ne tardera pas à revenir sur les lèvres des populations de Beni dans les jours à venir.

A (re) Lire: Massacre de Beni : le commandement de l’opération « Sokola I » délocalisé

A Lubumbashi, la conférence des gouverneurs a plaidé pour que le gouvernement mette plus des moyens sur la question de Beni.

En mai dernier, la Dynamique de l’opposition avait organisé à Kinshasa une manifestation «Spécial Beni » pour condamner les tueries perpétrées dans cette partie de la province du Nord-Kivu. La plateforme des partis de l’opposition voulait, à travers cette manifestation, interpeller les décideurs du monde sur cette situation.

Le territoire de Beni a fait face à des tueries des civils depuis plus d’une année. Selon la société civile, plus de 1 000 personnes y ont été tuées depuis octobre 2014. La plupart de ces massacres sont attribués aux rebelles ougandais ADF.

Lire aussi sur radiookapi.net: