Haut-Katanga: les fonctionnaires qualifient leur répartition de "tribale"

Palais de justice à Lubumbashi (Katanga)

A Lubumbashi, les agents et cadres de la Fonction publique qualifient de «tribale ou ethnique» leur répartition dans les provinces issues de l’ex-Katanga.

Ils ont fustigé cette démarche dans un mémorandum déposé, vendredi 8 juillet, dans les différentes institutions étatiques de la ville et à la MONUSCO.

Tout a commencé jeudi dernier après que le ministre provincial de la Fonction  publique du Haut-Katanga a publié une note circulaire sur la répartition des ressources humaines dans les nouvelles provinces.

Sur cette note, il y a des noms des agents mis à la disposition de nouvelles provinces dans le cadre de la répartition des ressources humaines préconisée dans les commissions d’installation de provinces démembrées.

Dans le mémorandum adressé au gouverneur du Haut-Katanga, ces agents estiment que cette répartition est faite sur des bases tribales ou ethniques.

«Nous constatons que les non-originaires sont pratiquement expulsés de la province du Haut-Katanga et les autochtones sont restés», a commenté une fonctionnaire de l’Etat.

Pour le ministre près le gouverneur du Haut-Katanga, Me Justin Kiela, cette répartition a été faite selon les prescrits de la loi :

«Le gouverneur du Haut-Katanga avait écrit à tous ses collègues que le processus de démembrement qui a commencé par la répartition des fonds dans les banques, la répartition du charroi automobiles. Il était question qu’on répartisse aussi le personnel de l’ancien Katanga».

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