Le Phare: «Mercredi 27 juillet 2016, Tshisekedi à Kinshasa»

Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, lors de la conférence de presse du 20/02/2011.

Revue de presse kinoise du 12 juillet 2016. Le retour au pays du président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) continue d’alimenter la presse congolaise. Le Phare titre en sa une : «Mercredi 27 juillet 2016, Tshisekedi à Kinshasa ». Citant le secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu, le quotidien rapporte que la date du retour effectif d’Etienne Tshisekedi à Kinshasa est fixée au 27 juillet 2016.

Dans un communiqué parvenu à la presse, note le journal, l’UDPS  demande aux Congolaises et Congolais de se mobiliser massivement pour réserver un accueil délirant à son leader. Comme il l’a lui-même souligné dans son message à l’occasion de la fête de l’indépendance (NDLR : célébrée le 30 juin de chaque année en RDC), Etienne Tshisekedi revient au pays, après deux années d’absence, pour rendre compte au peuple des résolutions du Conclave de l’Opposition tenu à Genval, en Belgique.

Le Phare souligne que ces résolutions seront expliquées au meeting de l’opposition annoncé pour le 31 juillet dans un site encore à déterminer.

Le journal précise qu'au cours de cette rencontre de l'opposition, le président national de l’UDPS va se focaliser sur la tenue d’un dialogue politique à organiser conformément à la Résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’ONU, le respect des délais constitutionnels pour la tenue des élections présidentielle et législatives nationales, la libération des prisonniers politiques, la révision du fichier électoral, la recomposition de la CENI.

Le tabloïd estime que le rendez-vous du 31 juillet devrait offrir à  Tshisekedi ainsi qu’à ses nouveaux partenaires politiques que sont Mwando Nsimba (UNADEF), Kyungu wa Kumwanza (UNAFEC), Martin Fayulu (ECIDE), Olivier Kamitatu (ARC), José Endundo (PDSC), Christophe Lutundula (APD), Pierre Lumbi (MSR), Jean-Claude Vuemba (MPCR) et autres l’opportunité de réaffirmer leur engagement pour la réussite des objectifs communs, dont le refus de tout «glissement», l’alternance démocratique au sommet de l’Etat, l’avènement d’un Etat des droits.

L’Avenir revient sur la perspective du dialogue et cite le secrétaire général du PPRD, Henri Mova Sakanyi, qui estime qu’il faut réunir la classe politique autour d’un consensus. Intervenant sur RFI, relaie le quotidien, l'ex-ambassadeur de la RDC en Belgique a émis des doutes sur la tenue des élections dans le délai constitutionnel; dans la mesure où la révision du fichier électoral pourra prendre environ seize mois.

Le secrétaire général du PPRD a par ailleurs relancé le débat sur l’interprétation de l’article 70 de la constitution qui prévoit que le chef de l’Etat en poste reste jusqu’à ce qu’il fasse la remise et reprise avec un autre. "Un président, ça ne se remplace pas comme ça et notre Cour constitutionnelle, lorsque la Cour a parlé, tout le monde se tait", a-t-il souligné, rapporte le quotidien.

De son côté, Forum des As titre: «Katumbi harcelé ? Oui répond le Rassemblement, non réplique le PPRD ». Le journal indique que le Rassemblement pour la défense de valeurs de la République (la nouvelle coalition comprenant l’UDPS, la Dynamique, le G7 et l’AR) pose des préalables au dialogue, dont l’arrêt des poursuites judiciaires contre l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, candidat président de la République.

Ces opposants, rapporte le tabloïd, recommandent également au Gouvernement de décrisper le climat politique avec la libération des prisonniers politiques et d’opinion comme Eugène Diomi Ndongala, Christopher Ngoy Mutamba, Jean-Claude Muyambo et exige que les Etats-Unis d’Amérique soient intégrés dans le groupe international de soutien à la facilitation du dialogue national.

Pour étayer leur argumentaire, ils soutiennent que Washington a toujours accompagné la RDC dans tous ses processus conduisant à l’instauration d’un ordre démocratique, poursuit le journal.

Dans un autre chapitre, Forum des As revient sur les volontaires chirurgiens orthopédiques et traumatologiques japonais qui ont remis des implants à la Société congolaise de chirurgie orthopédique et traumatologique (SOCCOT).

La cérémonie de remise de ces matériels s’est déroulée lundi le 11 juillet en présence du chargé d’affaires de la représentation nippone en RDC, Shuji Noguchi qui a reconnu que les chirurgiens congolais font face au manque d’équipements dans l’exercice de leur métier.
Le Japon envisage de réhabiliter l’Institut national des recherches biomédicales (INRB) et de mettre en œuvre un projet d’implantation d’un centre d’hémodialyse à l’hôpital central de la Police nationale congolaise en collaboration avec le groupe TOKUSHUKAI.