Musique: Koffi Olomide libéré

Le chanteur Koffi Olomide porté en triomphe par ses fans à la fin du procès qui l'a opposé à son producteur Diego Music. Poursuivi pour coups et blessures, Koffi Olomidé a été condamné à trois mois de prison avec sursis. (Août 2012).

Le chanteur congolais Antoine Agbepa Mumba dit Koffi Olomide a été libéré, samedi 30 juillet, après quatre jours d’arrestation provisoire à la prison centrale de Makala (Kinshasa).

« A la maison en famille… Merci », a tweeté la star congolaise.

Joint par Radio Okapi, l’avocat du chanteur, Me Ruffin Lukoo a expliqué que son client a été libéré parce qu’il n’y a eu aucune plainte déposée contre lui.

Le Parquet le poursuivait pour coups et blessures volontaires administrés en public à l’une de ses danseuses, vendredi 22 juillet à Nairobi (Kenya), d’où l’artiste musicien congolais avait été expulsé suite à cet acte.

«Je confirme que depuis 14 heures, Koffi a quitté la prison et se trouve à son domicile parce qu'après que le tribunal a rejeté la demande de mise en liberté provisoire, il s’est posé un problème de droit parce que le parquet n’a pas le fait de la cause. Les images, oui mais sont issues des faits qui se sont passés à l’aéroport du Kenya, à l’étranger», a expliqué Me Ruffin Lukoo.

Il a soutenu la procédure du tribunal qui, selon lui, s’est référée à l’article 3 du Code pénal congolais qui exige que la victime se plaigne avant que le parquet puisse agir et que la justice examine ce fait.

«Pour que notre justice soit compétente à examiner ce fait-là [Coups de Koffi contre la danseuse], il faut que la victime [la danseuse] se soit plainte avant le parquet ne puisse agir. Il s’est fait que dans le dossier du parquet, il n’y avait pas cet élément fondamental, la plainte de la victime», a poursuivi Me Ruiffin Lukoo.

Un autre fait qui a constitué un blocage dans cette affaire, indique l’avocat de Koffi, est que le Kenya, pays où l'affaire s'est déroulée [agression de Koffi à sa danseuse], n’a pas officiellement communiqué à la RDC.

Koffi Olomide est libéré quatre jours après que certains défenseurs des droits de la femme avaient demandé à la justice de faire son travail sans état d’âme pour que les droits de cette danseuse soient respectés.

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