Sud-Kivu: début de la réparation du pont Mulongwe

Les travaux de réparation du pont Mulongwe ont débuté jeudi 5 janvier dans la cité d’Uvira au Sud-Kivu.

Cet ouvrage situé au centre commercial d’Uvira est très endommagé depuis deux semaines, compliquant le trafic entre cette cité et les villes de Bukavu, en RDC, et de Bujumbura, au Burundi.

Pour permettre à l’Office des routes de réaliser les travaux, les autorités territoriales ont suspendu le trafic sur la route nationale numéro cinq pendant deux jours.

Deux points de dégradation apparaissent sur ce pont jeté à 25 mètres de hauteur au-dessus de la rivière Mulongwe.

Selon un ingénieur de l’Office des routes, les travaux consisteront notamment à renforcer l’ossature de l’armature, à souder des tôles avant de couler le béton sur les deux points faibles signalés sur le pont.

Depuis deux semaines, les conducteurs des poids lourds ne traversent plus sur ce pont. Leurs véhicules sont bloqués de part et d’autre du pont, attendant la réparation de l’ouvrage. Certains transporteurs passent par des voies de déviation pour accéder à l’autre bout de la ville.

La route nationale numéro cinq est très fréquentée à cause de la forte activité économique dans la région. Des véhicules transportant des marchandises en provenance du Burundi l’empruntent pour desservir les autres villes de la province.

«C’est tous les jours que les véhicules vont chercher les marchandises à Bujumbura. Il y a aussi les Burundais qui viennent faire leurs activités ici. Il y a des passagers qui devraient rentrer au Burundi mais qui ont passé nuit ici à Uvira. Ils n’ont pas pu traverser parce qu’ils ont fait une heure ici au pont vu l’embouteillage. Il y a les engins de Banro qui passent tout le temps ici. Si vous allez au niveau de Kavimvira, vous allez trouver des véhicules qui attendent la réfection de ce pont», explique le coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise, Claude Misare.

La cheffe de la cité d’Uvira, Jeanne d’Arc Chakupewa, se félicite du lancement des travaux.  

«C’est la réponse aux cris de la population», affirme-t-elle.

 

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