RDC : un collectif de jeunes appelle à l’alternance au sommet de l’état à la fin de l’année

Le collectif d’organisations des jeunes solidaires du Congo Kinshasa (COJESKI), regroupant plusieurs mouvements de la jeunesse, demande aux signataires de l’accord du 31 décembre de donner au peuple congolais l’alternance politique au sommet de l’Etat avant la fin de cette année.

Cette demande est la recommandation principale de la journée de réflexion organisée mardi 28 février par cette structure à Kinshasa, en faveur d’une soixantaine de jeunes leaders.
 
«Par rapport à l’accord du 31 décembre, les jeunes ont  manifesté leur regret par  le fait que cet accords piétine. Jusque-là on sent le blocage. Le Premier ministre n’est toujours désigné et nommé, le Comité de suivi n’est toujours pas mis en place. Et par rapport au timing prévu pour la mise en œuvre de cet accord, aujourd’hui il ne reste que dix mois. Et les politiciens de la Majorité comme de l’opposition ne pensent pas à ce timing. Nous avons besoin que cet accord soit mis en œuvre pour qu’avant la fin de cette année, le pays puisse connaître l’alternance au niveau du somme de l’état», affirme Useni Fataki Makano, coordonnateur national du COJESKI.
 
Il demande aux signataires de l’accord du 31 décembre de «comprendre que le temps joue en leur défaveur et de passer à la mise en œuvre rapide de cet accord».
 
Useni Fataki recommande aux jeunes de «demeurer vigilants et actifs sur terrain jusqu’à l’obtention de l’alternance démocratique au sommet de l’Etat et l’amélioration des conditions sécuritaires et le respect des droits des citoyens en RDC».
 
Eradiquer les groupes armés
 
Les signataires de la déclaration notent aussi « avec regret la réactivation des groupes armés, notamment les ADF et les M23, la milice Kamuina Nsapu, les Bundu Dia Mayala, tous auteurs de nombreuses violations des droits de l’homme comme les massacres des populations et la destruction méchante ».
 
Ils demandent  au gouvernement d’éradiquer le plus rapidement possible tous les groupes armés actifs dans les différents coins de la RDC. Ces jeunes demandent aussi à l’exécutif d’«écouter les revendications sociopolitiques des leaders de ces groupes afin d’y répondre dans la mesure du possible.
 
 

Lire aussi sur radiookapi.net: