Kwilu : les députés nationaux se plaignent de la lenteur de l’enrôlement à Bandundu

Les députés nationaux de la ville de Bandundu se plaignent de la lenteur des opérations de l’enrôlement des électeurs, une semaine après leur lancement. Papy Nyango, élu de Bandundu, parle d’une « faible capacité d’absorption des requérants dans les bureaux de vote ».

D’après ce député national, sur une moyenne de 150 personnes par jour et par centre, seule la moitié est reçue, et les autres, après avoir attendus toute la journée, sont priés de repartir. Ce qui décourage les électeurs.

« Chaque centre d’inscription renvoie au jour suivant la moitié des requérants qui se sont présentés et le jour suivant, n’étant pas à même d’absorber l’enrôlement de tous les requérants. Nous nous retrouvons presque face à cette impasse qui fait que davantage la population de Bandundu commence à se décourager, à trainer sous le soleil devant les centres d’inscription pour être renvoyée sans s’être fait inscrire », se plaint le député Papy Nyango.

Il recommande à la CENI, d’augmenter le nombre de bureaux et de matériels. Il demande aussi à la Centrale électorale d’envoyer les opérateurs de saisie qui maîtrisent mieux l’outil informatique.

«  La proposition la plus imminente c’est l’augmentation des centres d’enrôlement pour espérer qu’à 90 jours, nous puissions être à même de recevoir les requérants à l’allure de leur fréquence de présentation dans des centres d’inscription. Mais également, l’amélioration de la qualité des opérateurs de saisi affectés ici [Bandundu]. Parce qu’il s’avère qu’ils n’ont pas la qualité requise qui rime à une maitrise de l’outil informatique », note Papy Nyango.

La CENI rassure

 Répondant à cette inquiétude de l’élu du Bandundu, le président de la CENI rassure que la situation va s’améliorer.
« Nous avons notre planification. Un centre d’inscription est ouvert pour une durée de trois mois. Les jeunes gens que nous avons mis comme opérateurs de saisie sont en train de se familiariser avec les machines. Le premier jour et la première semaine ça sera un peu ça. Mais progressivement, ça va bien évoluer. Nous allons absorber au fur et à mesure en tenant compte de la capacité des opérateurs de saisie ainsi que de nos machines », argumente Corneille Nangaa.
 

Lire aussi sur radiookapi.net: