Les activités ont repris à Mahagi (Ituri), après une semaine de suspension suite à des journées ville-morte, décrétées par la société civile qui dénonce l’insécurité dans la contrée.
Selon le porte-parole de cette structure, David Mokili, les revendications de la population ont trouvé gain de cause avec l’implication des autorités de mettre fin à l’insécurité et de poursuivre des présumés auteurs de crimes enregistrés dans cette contrée.
Le dernier cas de meurtre remonte à plus d’une semaine, où deux personnes avaient été abattues à Mahagi-Centre.
Le tribunal militaire organise des audiences en chambre foraine contre des présumés auteurs de ces tueries.
«La population a gardé maintenant son calme et a compris que la justice est en train de travailler», a souligné le porte-parole de la société civile de Mahagi, David Mokili.
Certains agents de l’Etat qui avaient fui en Ouganda par crainte de représailles de la population en colère après le meurtre de ces deux personnes, ont regagné leurs postes de travail.
Tous les services sont opérationnels, même aux différents postes douaniers aux frontières de Mahagi.
«Depuis l’arrivée du vice-gouverneur [de l’Ituri] à Mahagi, qui a eu à s’entretenir avec toutes les couches, les activités ont repris. Tout le monde est à son poste», a assuré l’administrateur du territoire de Mahagi, Sofi Odaro.
De son côté, le gouverneur de l’Ituri, Abdallah Pene Mbaka, a déploré les journées ville-morte qui, selon lui, a affecté l’économie de la province.
