Nord-Kivu : 13 morts dans l’attaque de Beni (FARDC)

Treize combattants Maï-Maï ont été tués lors de l’attaque, jeudi 22 juin, de la ville de Beni au Nord-Kivu. Ce bilan est présenté par le porte-parole des opérations « Sokola 1 » Sud, le lieutenant Jules Ngongo.

« Au total 13 combattants Maï-Maï ont été tués, 13 capturés et 6 autres sont blessés », a-t-il dit.

La ville de Beni a été attaquée tôt le matin par un groupe d’hommes armés. Des miliciens Maï-Maï, précise le lieutenant Jules Ngongo. Ils ont été repoussés par la coalition Monusco-FARDC.

« Nous sommes en train de les poursuivre. Ils sont allés au-delà de la ville de Beni. Il y a un déploiement des militaires. Nous avons renforcé nos dispositifs afin de protéger la population et leurs biens », assure le lieutenant Jules Ngongo.

Il appelle toute la population de Beni à avoir confiance aux FARDC et de dénoncer tous les cas suspects.

« Nous avons prêté serment pour protéger les personnes et leurs biens. Nous décourageons ainsi tous les jeunes qui sont dans les groupes armés. Ils sont en face d’une armée professionnelle », averti-t-il.

Examen d’Etat perturbé

Les dernières épreuves de l’Examn d’Etat se sont déroulées dans l’après-midi à Beni, après le retour au calme dans la ville.

Pour le maire de la ville, Nyonyi Bwanakawa, les élèves de Beni ont passé ces épreuves dans des conditions psychologiques très perturbées.

Il appelle ainsi à l’indulgence des correcteurs pour ces enfants.

« J’en profite pour mener un plaidoyer auprès du ministre de l’Enseignement, primaire et secondaire pour qu’il tienne compte de cette journée. Les enfants de Beni n’ont pas passé les examens dans des conditions psychologues calmes. Que les correcteurs tiennent compte de cette situation. Que cela leur serve des circonstances atténuantes », plaide le maire Nyonyi Bwanakawa.

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