Après la mise en place du CNSA : «Le peuple n’attend que les élections», selon le Rassemblement/Kasaï-Oriental

Après la désignation des membres du Conseil national du suivi de l’accord du 31 décembre et du processus électoral dirigé par Joseph Olenghankoy, le Rassemblement/Kasaï-Oriental dit n’attendre que l’organisation des élections prévue avant le 31 décembre 2017.

«Maintenant que toutes les parties sont là, gouvernement, CENI [Commission électorale nationale indépendante], et le CNSA, la population n’attend plus que la tenue des élections prévues avant le 31 décembre 2017», affirme dimanche 23 juillet, Denis Kalombo, président de l’UDPS fédération de Mbuji-Mayi et coordonnateur du Rassemblement au Kasaï Oriental.

Samedi 22 juillet, le président du Rasseblement aile Kasa-Vubu, Joseph Olenghankoy a été désigné président du CNSA. Il devra être secondé de trois vice-présidents. Adolphe Lumanu de la MP est l’un vice-président de cette structure. Vital Kamerhe de l’UNC a refusé ce poste et se dit «mobilisé à faire respecter l’accord du 31 décembre »particulièrement la tenue des élections présidentielles, législatives et provinciales avant le 31 décembre 2017 ».

Le poste de 3e vice-président réservé au Front pour le respect de la Constitution chapeauté par le MLC reste aussi vacant. Le parti de Jean-Pierre Bemba ne s’est pas encore prononcé s’il va occuper ce poste ou non.

Avec cette mise en place du CNSA, le Rassemblement/Kasaï-Oriental, estime que la MP est «déterminée à mettre le pays sur le brasier ».

«À un moment donné ça va bouillir et nous saurons qu’est-ce qu’il faut faire et comment réagir. Au départ déjà nous disons que c’est irrégulier, ce n’est pas conforme, c’est du défi, c’est narguer les gens et on ne restera pas bras croisés et se tenir comme des petits moutons que l’on emmène à l’abattoir», déclare Denis Kalombo.

Malgré le cri d’alarme des évêques sur la situation de la RDC, il estime que le pays est davantage enfoncé vers le trou.

«Debout congolais, c’est ça la consigne. D’ici la fin de ce mois de juillet, nous allons commencer à voir une certaine visibilité de ce que sera la fin [du régime], si la CENI ne donne pas le calendrier et ne convoque pas les élections», prévient le coordonnateur du Rassemblement/Kasaï-Oriental.

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