Calendrier électoral : plaidoyer pour une convocation «urgente» de la tripartite CENI-Gouvernement-CNSA

Les opposants signataires de l’accord de la cité de l’Union africaine plaident pour une convocation «urgente» de la tripartite CENI-Gouvernement-CNSA. Dans leur déclaration lue mardi 7 novembre, ils se disent inquiets des contraintes soulevées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors de la publication du calendrier électoral.

«Nous demandons la convocation urgente d’une tripartite CNSA-Gouvernement et CENI, conformément à l’accord du 31 décembre, en vue d’évaluer l’impact de ces contraintes sur ce processus et de trouver des réponses idoines pouvant permettre le respect sans faille du calendrier», a souhaité José Makila, qui a lu leur déclaration.

Ces opposants, membres du gouvernement Tshibala, estiment que ces contraintes risquent de mettre en mal l’application du chronogramme des élections.

«Nous constatons que ce calendrier, quoiqu’organisant les trois premiers scrutins en une séquence conformément à l’accord du 31 décembre 2016 est assorti des contraintes légales, financières, logistiques et politiques qui risquent de retarder la tenue de ce scrutin»,  a indiqué le ministre des Transports, José Makila.

Toutefois, ces opposants signataires de l’Accord du 31 décembre et de l’arrangement particulier disent «prendre acte» de la publication du calendrier électoral par la CENI et de «son caractère réaliste.»

«Nous appelons la communauté internationale, dont nous saluons l’accompagnement, à s’investir davantage vers les appuis financiers et logistiques susceptibles de contribuer au respect dudit calendrier», a déclaré José Makila.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié, dimanche 5 novembre, le calendrier électoral prévoyant l’organisation des élections présidentielle, législatives et provinciales au 23 décembre 2018. Néanmoins, la commission électorale a soulevé quelques contraintes d’ordre logistiques, financières, légales, ainsi que politiques et sécuritaires, qui pourraient  entraver l’application du chronogramme des scrutins.
 

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