RDC : les entreprises qui boudent le code minier ne se préoccupent que de leurs intérêts (FEC)

Dans un communiqué publié mercredi 21 mars, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) estime que les sept entreprises minières qui ont quitté cette association et ayant remis en cause le nouveau code minier méconnaissent les intérêts du pays dans lequel elles opèrent.
 
Pour ce syndicat patronal, ces sociétés ne se préoccupent que de leurs seuls intérêts dans une conjoncture qui devrait pourtant être favorable à tous.
 
La FEC rappelle d'abord qu'elle est l'objet de vives critiques de la part de ces entreprises depuis l’adoption par le Parlement du projet de loi portant révision du code minier.

Ces entreprises accusent la FEC de n'avoir pas joué suffisamment son rôle  dans la promotion de leurs intérêts.
 
« Le rôle d’un syndicat patronal comme la FEC n’est pas d’être une chambre d’enregistrement et de promotions des desideratas de ses membres, quels qu’ils soient », répond l’organisation.
 
Son rôle est plutôt de «promouvoir les intérêts des entreprises de différents secteurs d’activités économiques, sociales et scientifiques, en harmonie avec le bien commun», lit-on dans le communiqué.
 
«La FEC n’a jamais été et n’a pas vocation à devenir la tête de pont des intérêts particuliers de tel ou tel, quand ceux-ci ne lui semblent pas conformes au bien commun et à l’intérêt supérieur de la nation», renchérit le document.
 
Le syndicat patronal rappelle que l’adoption et la promulgation du Code minier est de la compétence exclusive de l’Etat, propriétaire du sol et du sous-sol congolais, comme c'est le cas dans presque tous les pays du monde.

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