Kasaï : toujours pas d’accès à l’assemblée provinciale depuis janvier


L’accès au siège de l’assemblée provinciale du Kasaï est interdit aux députés et personnels administratifs de l’institution depuis janvier dernier. Alors que la session ordinaire a débuté en mars dernier dans les assemblées provinciales du pays, au Kasaï les activités parlementaires n’ont toujours pas repris.

Depuis janvier dernier, un dispositif policier empêche tout accès au siège de cette institution à Tshikapa. Le président de cette institution ne « comprend pas » la fermeture de cette assemblée dont les activités sont perturbées depuis l’année passée.

Et pourtant, au mois de décembre 2017, la décision du ministre de l’Intérieur suspendant les plénières dans cette assemblée avait été levée. Une suspension décidée après des échauffourées qui avaient émaillé la rentrée parlementaire de septembre. Au cours de cette session de septembre donc, aucune plénière ne s’était tenue.

 Pour le président de l’assemblée provinciale du Kasaï, c’est pour rattraper ce retard qu’il avait décidé d’organiser une session extraordinaire en janvier. Le jour du début de cette session le 9 janvier, explique François Madila, des policiers ont été déployés autour du siège de l’institution, interdisant tout accès.

 Le président de l’assemblée provinciale du Kasaï dit ignorer les raisons de ce déploiement policier.

Il y a environ une semaine, une dizaine de députés provinciaux du Kasaï ont été reçus à Kinshasa par le vice-ministre de l’Intérieur, Basile Olongo, qui, selon François Madila, leur a promis que leur assemblée allait à nouveau fonctionner normalement.

 Le président de l’assemblée provinciale du Kasaï dit attendre la réalisation de cette promesse.

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