Contrôle des véhicules à Kinshasa : les autorités appelées à réhabiliter les routes

Plusieurs usagers des routes prioritaires à Kinshasa recommandent à l’hôtel de ville de Kinshasa de réhabiliter et entretenir la voirie urbaine. Les autorités de Kinshasa ont lancé depuis début avril une opération de contrôle des documents de bord des automobiles essentiellement le certificat de contrôle technique et la vignette.
 
Depuis début avril, l’Hôtel de ville de Kinshasa exige en effet aux usagers de la route de procéder au contrôle technique de leurs véhicules, principalement pour éviter les accidents de la circulation occasionnés par des défaillances techniques.
 
Les camions doivent payer 94USD, les minibus 83 USD, les voitures et motos 72 USD aux entreprises désignées par l’Hôtel de ville de Kinshasa pour assurer ce service.
 
Et depuis une semaine, tous les véhicules qui ne sont pas certifiés par les entreprises désignées par l’Hôtel de ville de Kinshasa sont placés en fourrière.
 
Se confiant à Radio Okapi, plusieurs propriétaires des véhicules font remarquer que la voirie urbaine de Kinshasa se retrouve dans un état délabré. Dans ces conditions, exiger aux propriétaires des véhicules de payer les taxes relève d’une escroquerie, pensent-ils.
 
« Pour ce contrôle technique, nous avons sorti de l’argent. En retour, ils nous ont promis de réhabiliter des routes. Mais, une fois sur ces routes, les rotules et autres pièces tombent en panne à cause de leur état délabré. Je débourse encore de l’argent, cela décourage. C’est de l’escroquerie », dénonce un prioritaire de véhicule.
 
Comme plusieurs autres, les détenteurs des véhicules appellent les autorités de la ville de Kinshasa au sens de responsabilité, en investissant les fonds perçus au titre de contrôle technique des véhicules dans la réhabilitation de la voirie urbaine.

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