RDC : les finalistes du secondaire passent l’épreuve de dissertation

Les épreuves préliminaires de l’examen d’Etat 2018-2019 démarrent mercredi 2 mai sur toute l’étendue de la RDC. Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Gaston Musemena, a exhorté les élèves à bien s’appliquer lors de la dissertation de ce mercredi.
 
Cependant, les élèves de Dongo au Sud-Ubangi, récemment victimes d’attaques d’un groupe armé inconnu, sont dans l’incertitude.  À l'issue à l'issue du défilé organisé mardi à Gemena pour célébrer la journée nationale de l'enseignement, le ministre provincial de l'éducation n’a fait aucune allusion à la demande de la société civile du Sud-Ubangi relative au report de l'épreuve de dissertation. Cette demande est consécutive à la plainte des parents d'élèves victimes de l'attaque du groupe armé non identifié au secteur de Dongo. 
 
À la suite de cette attaque, ces parents disent avoir été dépouillés par les assaillants et qu’ils n'ont plus de moyens pour payer les frais de leurs enfants pour la passation de l'épreuve de dissertation ce mercredi.

Et certains enseignants, qui ont fui la récente attaque des bandits n'ont pas encore repris le service. Parmi eux les enseignants de deux écoles secondaires de la sous-division de l'EPSP/Dongo. Le gouvernement provincial est resté muet à ce plaidoyer de la société civile.

678 000 élèves finalistes sont attendus à ces épreuves hors-session en RDC répartis dans 1 964 centres organisés. D’autres Congolais qui résident en dehors du territoire national sont répartis dans cinq centres : Luanda et Cabinda (Angola), Bujumbura (Burundi), Kigali (Rwanda) et Tanzanie, indique l'inspecteur général de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, Michel Djemba.

Il affirme que toutes les dispositions ont été prises afin que ces épreuves se passent normalement.

« Cette année, il y a eu un accroissement 48 000 candidats et nous avons 120 centres supplémentaires. Ceci est dû à la division de plusieurs provinces éducationnelles, passant de 30 à 43, pour rapprocher les administrés de l’administration », déclare l’inspecteur général Michel Djamba.

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