C’est l’ONU qui a appuyé l’opération d’exhumation des deux dépouilles, menée à Moyo Musuila dans le Kasaï, par les autorités congolaises, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de ses deux experts en mars 2017, a affirmé mercredi 9 mai à Kinshasa, la porte-parole de la MONUSCO, Florence Marchal. Lors de la conférence hebdomadaire des Nations Unies, elle a indiqué que cette précision a été apportée mardi par le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU à New York.
« Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU à New-York a confirmé que la semaine dernière, la MONUSCO et le mécanisme de suivi mis en place par le secrétaire général avait appuyé une opération menée par les autorités congolaises à Moyo Musuila dans le but de recueillir des éléments de preuve pertinents. Cette opération a conduit à l’exhumation de deux dépouilles mortelles », a affirmé Florence Marchal.
Elle a précisé que les autorités congolaises procèdent à des analyses criminalistiques de ces dépouilles et cherchent à établir leur identité.
« Ce n’est qu’une fois que ces analyses terminées que pourront être déterminées les identités des victimes et leurs pertinences pour l’enquête, le cas échéant », a souligné Florence Marchal.
Les restes de deux des quatre accompagnateurs congolais des experts de l’ONU tués en mars 2017 au Kasaï Central ont été retrouvés. Ces restes ont été retrouvés le 24 avril dernier dans la localité de Moyo Musuila où Michaël Sharp et Zaida Catalan avaient été tués.
