Machine à voter : Joseph Olenghankoy plaide pour un consensus politique

Le président du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre 2016 (CNSA), Joseph Olenghankoy, plaide pour un consensus politique autour de la machine à voter. A l’ouverture, jeudi 5 juillet à Kinshasa, de la tripartite CNSA-CENI-Gouvernement, il a invité tous les participants à ces assises « à proposer des solutions au peuple » pour des élections crédibles et apaisées.

En dehors de la machine à voter, le CNSA attend que les participants examinent aussi d’autres problèmes que soulèvent les parties prenantes, à savoir la décrispation politique et le remboursement de la caution payée en 2015 par les partis politiques pour des élections provinciales. Celles-ci n’avaient plus été organisées. Et les formations politiques demandent à être remboursées.

« Les participants aux présentes assises sont appelés à examiner et proposer des solutions à notre peuple. L’absence du consensus politique autour de la machine à voter, l’existence des 16% d’enrôlés sans empreintes digitales, non libération de certains prisonniers d’opinions et amnistiés, le règlement non satisfaisant de la caution payée depuis 2015 pour des élections législatives provinciales », a souhaité Joseph Olenghankoy.

Pour la machine à voter par exemple, celle-ci ne fait pas l'unanimité dans la classe politique congolaise. Pour les opposants, les élections doivent s'organiser sans cet outil, redoutant notamment des manoeuvres de tricherie et de fraude. Une position que ne soutient pas la majorité présidentielle (MP). Elle pense que la machine à voter n'aura aucun incidence sur la fraude ou la tricherie.

A ces différentes préoccupations, le président du CNSA ajoute la question du rapatriement de la dépouille de feu Etienne Tshisekedi.

Les travaux de cette tripartite ont été ouvert en présence du président de la CENI, Corneille Nangaa, et du vice-premier ministre de l’Intérieur, Henri Mova. Durant trois jours, les participants vont évaluer l’état d’avancement du processus électoral.

Deux commissions ont été constituées pour discuter autour de toutes les questions relatives au processus électoral et des mesures de décrispation politique.

 

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