L’ONG Coalition nationale de l’éducation pour tous (CONEPT) affirme que la pauvreté des parents, la prolifération des frais à payer, la non-viabilité de certaines infrastructures scolaires et la modicité des salaires du personnel enseignant sont les principales causes de la baisse de la qualité de l’enseignement à Kananga.
Ce constat est contenu dans le rapport de l’enquête menée par la CONEPT et publiée samedi 7 juillet à Kananga.
Dans ce rapport d’une dizaine de pages, la Coalition nationale de l’éducation pour tous, a noté plusieurs maux qui entravent le bon fonctionnement du système éducatif à Kananga, capitale provinciale du Kasaï-Central.
Cette structure de la société civile cite entre autres, le nombre élevé des frais à payer dans les écoles (SERNIE, bulletins, SONAS construction…)
La CONEPT regrette également que plusieurs écoles de la ville de Kananga manquent de logistiques adéquates et d’autres sont encore confrontées à l’insuffisance des manuels scolaires et d’autres matériels didactiques.
Dans son rapport, cette organisation parle également la modicité des salaires des enseignants, qui, pour la plupart, ne bénéficient pas non plus de prise en charge sanitaire.
Pour renverser cette tendance, la CONEPT recommande au gouvernement national et provincial d’appliquer le budget alloué au secteur de l’éducation.
La CONEP demande par ailleurs au gouvernement provincial de supprimer le paiement des primes et frais connexes alloués aux enseignants par les parents déjà appauvris. Elle demande aussi à la société civile de soutenir le financement innovant ou alternatif du système éducationnel.
