Me Michel Okongo Lomena, candidat à la présidentielle du 23 décembre annonce le retrait de sa candidature. Dans un communiqué parvenu jeudi 23 août matin à Radio Okapi, il parle aussi de sa ferme résolution de quitter le processus électoral en cours.
Le président du parti Unité des valeurs dénonce l'absence de lisibilité, de traçabilité, « d'inclusivité », la prise en otage du processus, par la Majorité présidentielle, l'imposition de la machine à voter par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Après avoir fait l’évaluation du processus, j’ai compris que le processus était vicié. La politique il faut la faire de manière réaliste. Donc, il faut être dans la vérité », a affirmé Me Michel Okongo.
Pour lui, la « vérité », c’est entre autres le respect du chronogramme publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« La vérité c’est quoi : Nous avons un calendrier électoral qui a été publié par la CENI et ça constitue tout un programme donc un chronogramme. Et si vous faites attention vous verrez que chemin faisant le chronogramme n’est pas applique correctement », a expliqué Me Okongo.
Il dit craindre que les élections ne soient pas organisées en décembre prochain.
« Nous risquons de connaitre ce qu’on avait connu en 2006 et aussi en 2016. L’accord de la Saint Sylvestre prévoyait la tenue des élections tout au plus tard au mois de décembre 2017. Ce qui n’a pas été le cas. Donc on ne peut pas chaque fois recommencer », a dénoncé Me Okongo.
Il a indiqué qu’il a dit « tout haut ce que les autres disent tout bas ».