Recours à la présidentielle : les audiences publiques démarrent vendredi 31 août

La Cour constitutionnelle débute vendredi 31 août les audiences publiques relatives aux requêtes introduites par les six candidats que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à l’élection présidentielle.

Selon le greffe de la Cour, les juges constitutionnels ont siégé, jeudi 30 août, pour statuer sur les dossiers des invalidés, après avoir clôturé, la veille, la réception des recours des candidats concernés.

Un avocat d’un invalidé dit ne pas comprendre d’où vient le terme conflit d’intérêt, « né » à la CENI.

Il affirme que ce terme avancé par la CENI pour invalider certains candidats comme Adolphe Muzito, en conflit avec son parti le Palu et tant d’autres à la députation nationale ne figure nulle part dans la Constitution.

Selon lui, les avocats des invalidés, tant à la présidentielle qu’aux législatives nationales vont aussi s’attaquer à ceux qui sont inscrits sur plus d’une liste de partis ou regroupements politiques.

« Nous voulons attaquer des candidats qui ont été chez nous et qui se sont retrouvés dans un autre parti politique, sans démissionner. Un autre cas à plaider : lorsqu’une personne a introduit sa candidature et qu’à la liste provisoire, il ne retrouve pas son nom, parce que la CENI évoque certains critères », dit-il.

Quant au greffier Tedy Lutonadio chargé du greffe électoral à la cour, une centaine de requêtes des candidats députés ont été enrôlées. Mais il se plaint du manque de moyens de transport.

« Nous au niveau du greffe, nous faisons le travail normalement. Nous avons seulement un petit couac. Nous avons des difficultés pour la signification des requêtes. Nous n’avons pas de véhicules pour signifier les parties. On se débrouille nous-mêmes », déplore-t-il.

C’est aussi le même vendredi 31 août que la Cour va clôturer l’enrôlement des requêtes des candidats invalidés à la députation nationale.

Au dernier jour du dépôt des recours, le greffe dit avoir été envahi par plusieurs requérants.

Mais quelques-uns parmi eux se sont trompés d’adresse pour les recours. Ils se sont adressés au président de la CENI, et sont venus déposer leurs plaintes à la Cour. Pour ces cas, le greffe les a renvoyés auprès de leurs destinataires.

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