Le chef de la sous-division de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel ainsi qu’une équipe de l’UNICEF ont visité mercredi 5 septembre quelques écoles périphériques de la ville de Beni. Le but : évaluer la situation dans cette zone touchée par la maladie à virus Ebola, trois jours après la reprise des classes.
Parmi les écoles visitées, quelques-unes d’entre elles avaient les portes des classes fermées car les enseignants sont présents mais les élèves brillent par leur absence.
Par contre, dans d’autres écoles, les activités ont repris timidement. C’est le cas de l’école primaire Malepe ou les cours ont repris.
Selon Kasereka Mwamba, directeur de cette école conventionnée catholique, les parents hésitent encore à envoyer leurs enfants à l’école par peur d’Ebola.
« D’habitude dans une année normale, le premier jour nous avons au-delà 500 élèves mais aujourd’hui comme l’année a débuté avec des difficultés et surtout que les parents ont peur d’Ebola nous sommes revenus le premier jour avec 67 écoliers et aujourd’hui le 3e jour nous sommes à 167 écoliers. Comme nous avons commencé avec la sensibilisation et que les enfants sont en train d’être encadrés, nous pensons que les parents vont envoyer leurs enfants », espère M. Kasereka.
De son côté, Matsoro Lenge chef de l’EPSP dans la ville de Beni affirme qu’il est satisfait du respect des mesures prises pour protéger les élèves contre Ebola dans les milieux scolaires.
Selon l’Unicef, à ce jour 177 écoles publiques de Beni et Mangina ont déjà été dotées de laves-mains et de thermomètres sans contact.
