Machine à voter : l’opposition insiste, le FCC rappelle que la procédure est déjà engagée


 
Le conseil de sécurité a recommandé aux parties prenantes au processus électoral de dialoguer pour dégager un consensus autour des points qui divisent les acteurs politiques, entre autres la machine à voter, le fichier électoral, la sécurité des candidats et électeurs. 

Tout en confirmant sa détermination à aller aux élections, l’opposition campe sur ses préalables avant la tenue des scrutins.

« L’opposition ira aux élections et l’opposition va continuer à mobiliser la population aujourd’hui pour refuser la machine à voter qui est contraire à la loi, qui n’a pas de consensus et qui ne garantit rien. C’est à nous Congolais qu’il appartient d’imposer la République, l’Etat de droit, la liberté, la démocratie et le changement », a affirmé Christophe Lutundula, membre de la plateforme Ensemble.

Du côté du Front commun pour le Congo (FCC), Justin Bitakwira rappelle que le dialogue demandé existe déjà.

« S’agissant du consensus autour du processus électoral, le dialogue se fait autour de la CENI entre les différents candidats présidents de la République, entre les différents partis politiques ou regroupements politiques engagés dans ce processus. Je ne crois pas qu’ils vont encore parler d’un dialogue format Cité de l’Union africaine ou d’un dialogue format CENCO. Pas du tout », a noté Justin Bitakwira.

La solution ne viendra pas de l’étranger  

Pour sa part, la société civile estime que les Nations Unies n’ont pas des solutions aux problèmes actuels en RDC.

« Je ne peux pas croire que parce qu’ils sont venus que demain il y aura une solution. Ce n’est pas la première fois qu’ils sont venus. Il appartient à nos politiciens de s’accorder sur ce qui doit être fait pour la République », a conseillé Gode Kayembe de la LIZADEL. 

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