Dans un mémorandum intitulé « où est ton frère ? », les familles de plus de 40 prisonniers et quelques partisans des exilés politiques ont demandé aux évêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo de se pencher non seulement sur l’évaluation du processus électoral, mais aussi sur la question relative à la libération de leurs proches en vue d’une décrispation de l’espace politique en RDC.
Ces familles se sont rendues jeudi 15 novembre au Centre interdiocésain de Kinshasa, siège de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), qui va se pencher sur l’évaluation du processus électoral à partir du 20 novembre 2018, soit trois jours avant le lancement de la campagne électorale qui démarre le 23 novembre.
Selon ces familles, « aussi longtemps que les prisonniers politiques congolais ne seront pas libérés, il n’y aura aucune garantie d’un aboutissement heureux du processus électoral en RDC », déclarent-elles dans ce mémo.
