L’activité économique de la RDC demeure relativement stable et prospère alors que la croissance a légèrement augmenté par rapport à 2017, a annoncé le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) le week-end dernier lors de la dernière réunion du comité de politique monétaire de l’institut d’émission.
Sur base de la production en fin septembre, la Banque centrale parle d’une croissance de 4,1% contre 3,7% en 2017, soutenue par le secteur extractif.
Dans le contexte d’une fin d’année électorale, les chefs d’entreprises sont pessimistes. Le solde de confiance de ces derniers, pour trois mois consécutifs, se situe à -5,4%.
Le comité de politique monétaire s’est par ailleurs félicité de la stabilité des prix sur le marché des biens et services.
Quant au solde des opérations de finances publiques, il est déficitaire de 17 milliards de francs congolais pour le mois de novembre et de 146,8 milliards de francs au 19 décembre. Le déficit est dû à une expansion de dépenses publiques face à un tarissement des recettes.
Ces déficits ont ramené vers le bas, le niveau d’excédents budgétaires que le trésor public a enregistré les mois précédents, passant de près de 200 milliards de francs à seulement 46,5 milliards actuellement.
En outre, le marché de change n’est pas perturbé en cette fin d’année et les réserves en devises étrangères se situent à plus d’un milliard, soit quatre semaines d’importations des biens et services.
