RDC : Félix Tshisekedi suspend les recrutements et mises en place « jusqu’à nouvel ordre »

Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a suspendu, vendredi 25 janvier, tous les recrutements et mises en places dans les entreprises, services et établissements publics « jusqu’à nouvel ordre ». Cette mesure ne concerne pas les « cas exceptionnels » qui devront être soumis à l’autorité préalable du chef de l’Etat.

Toutes les liquidations des dépenses publiques autres que celles liées aux charges du personnel, sont également suspendues, ajoute le communiqué signé par le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe.

Selon le communiqué lue à la télévision publique RTNC, ces mesures sont prises à titre conservatoire en vue d’éviter « de saigner les finances publiques des dépenses abusives et complaisantes ainsi que des nominations et/ou des embauches de positionnement dans l’administration publique tout comme dans les entreprises de l’État. »

Cette instruction est donnée à l’intention tous les membres du gouvernement et dirigeants des entreprises, établissements ainsi que des services publics de l’État, précise le communiqué.

Le duo Kamerhe-Kolongele au cabinet présidentiel

Dans une ordonnance présidentielle signée le même vendredi 25 janvier, le président de la République a désigné Vital Kamerhe comme son directeur de cabinet. Désiré-Cashmir Kolongele Eberande a été nommé directeur de cabinet adjoint en charge des questions juridiques, politiques et administratives de Félix Tshisekedi.

Vital Kamerhe a effectué la remise et reprise avec l’ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, président sortant, Néhémie Mwilanya.

A la prise de sa fonction, Vital Kamerhe a fait savoir qu’il va travailler « dans un esprit de cohésion pour faire avancer les choses en commençant par où le directeur de cabinet Néhémie Mwilanya s’est arrêté. »

« Nous le [Néhémie Mwilanya] remercions pour le travail abattu avant nous. Je crois c’est ça la renaissance du Congo. Ceux qui partent ne sont pas partis [Ndlr : Néhémie Mwilanya a exprimé sa disponibilité d’apporter son expertise au nouveau cabinet]. On ne va pas inventer la roue », a-t-il souligné.

Il a aussi précisé que la formation de son cabinet requiert « d’important détails techniques. »

« Le cabinet du chef de l’Etat est politique, mais il est avant tout technique. On ne devient pas conseiller du président de la République quand on veut. On doit maitriser la matière. C’est la République qui se gère dans cette maison », a indiqué le directeur de cabinet.

 

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