Procès en flagrance de l’Unilu: les prévenus ont donné leur version des faits

Six prévenus au total ont donné chacun sa version des faits ce jeudi en rapport avec les incidents ayant occasionné morts d’hommes à l’université de Lubumbashi.

La cour militaire du Haut-Katanga voulait savoir qui avait ordonné que le camion anti-émeute fasse mouvement vers le campus universitaire. Elle voulait aussi savoir si les policiers dépêchés sur place étaient armés. 

En cause, la répression des étudiants qui manifestaient dimanche 27 janvier contre la coupure de l’énergie électrique et le manque d’eau sur le site universitaire. 

La veille de cette audience, dans la salle du cercle privé de la SNCC, la Cour militaire du Haut-Katanga avait identifié les prévenus au procès en flagrance qui oppose le ministère public à six policiers dont quatre officiers. Y sont entendus, le numéro un de la police dans le haut Katanga, le recteur de l’université de Lubumbashi et d’autres témoins cités par les parties.

Ils sont accusés d’être impliqués dans la mort des étudiants le dimanche dernier lors des échauffourées entre ces derniers et la police. Et sont poursuivis pour meurtre, tentative de meurtre, coups et blessures volontaires et violation de consignes.

Lors de cette deuxième audience, la cour militaire du Haut-Katanga avait identifié les prévenus parmi lesquels le commissaire provincial adjoint de la police en charge de l’administration du Haut Katanga.

De leur côté, les conseils des prévenus ainsi que la partie civile ont aussi souhaité que la cour fasse comparaitre certaines personnes comme témoins ou renseignants. Parmi eux : le directeur des œuvres estudiantines, le secrétaire général académique de l’Unilu, y compris le médecin directeur des cliniques universitaires.

L’audience se poursuivra ce vendredi 31 janvier.

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