ACP : « F. Tshisekedi s’enquiert de la situation après l’élection des sénateurs »

Revue de presse du lundi 18 mars 2019

Les élections sénatoriales, qui ont occasionné des troubles dans certaines villes de la RDC, sont au cœur de l'actualité traitée par les médias congolais ce lundi 18 mars à Kinshasa.

L’ACP renseigne que le chef de l’État a appelé la population au calme après les manifestations de ce samedi dans les rues de Kinshasa et en provinces après les résultats des élections sénatoriales. Félix Tshisekedi s’est entretenu avec le président de la Cour constitutionnelle, le président et le vice-président de la CENI sur la situation qui prévaut dans certaines villes du pays après l’élection des sénateurs, souligne l'ACP, relayant le communiqué de la présidence de la République.

Même son de cloche de la part de Forum des As, qui titre : « Confusion autour des sénatoriales : Félix Tshisekedi s’implique »

Après la séquence "passation civilisée de pouvoir", note le tabloïd, la RD Congo méritait sans doute mieux que ce charivari électoral.  Ça sentait une forte odeur de corruption à mille lieues, selon le journal. « Voilà qu'au lendemain des élections sénatoriales, les dégâts sont là. Pas seulement, en termes de manifestations aussi meurtrières que destructrices à Kinshasa et à Mbuji-Mayi. Mais aussi, en termes de bronca qui émane de toutes les chapelles politiques », note le media.

En effet, les sénateurs « ont plus que récidivé leurs "exploits" de 2007. A savoir que s’il y a 12 ans, ces "grands électeurs" faisaient du dérapage contrôlé, cette fois-ci ils ont fait sauter toutes les digues ! », s’exclame le quotidien.

De ce fait, « l’UDPS rejette les résultats des sénatoriales car organisées en violation de la constitution », annonce Politico.CD, mettant en exergue les propos du président de ce parti, Jean-Marc Kabund a Kabund. Dans une interview accordée à Radio Okapi, renseigne le portail, le président par l’intérim de l’UDPS a affirmé : « Nous rejetons ces élections parce que nous pensons que c’est une violation flagrante de notre constitution. Bien entendu nous appelons à la réorganisation des élections des sénateurs. Non seulement les élections des sénateurs, mais aussi l’élection des bureaux des assemblées provinciales ». Selon lui, les règlements intérieurs des assemblées provinciales n’ont pas obtenu l’avis favorable de la Cour constitutionnelle.

« Le président Tshisekedi peut-il corriger aussitôt le « gâchis » des élections sénatoriales ? », s’interroge actualite.cd, publiant la tribune de Martin Ziakwau Lembisa.

« Espérons que les violences post-électorales de samedi 16 mars 2019 à Kinshasa, Mbuji-Mayi et ailleurs, ayant causé mort d’hommes, seront sanctionnées aussi promptement et sévèrement au regard de la loi qu’il fut rapidement pris en charge les incidences à la base de la tuerie des étudiants, le 27 janvier 2019, à Lubumbashi. Il y va de l’affirmation de la détermination de l’instauration de l’Etat de droit en RDC en évitant catégoriquement la politique de deux poids deux mesures, longtemps décriée dans le passé », écrit l’analyste politique.