Meurtre du médecin de l’OMS à Butembo : 52 suspects aux arrêts

La justice militaire a annoncé jeudi 8 août la fin des enquêtes dans l’attaque en avril dernier des cliniques de l’Université catholique de Graben à Butembo, qui avait coûté la vie à un médecin épidémiologiste de l'OMS.  Ce médecin camerounais était coordonnateur de la riposte à l’épidémie à virus Ebola dans l’aire de santé de Mutsanga. Plusieurs personnes sont déjà aux arrêts.

L’avocat général militaire près la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu, colonel Kumbo Ngoma, a dirigé ces enquêtes pendant quatre mois. Il annonce qu’à ce jour, 52 personnes sont aux arrêts dans le cadre de cette affaire.

Parmi ces prévenus, figurent 24 présumés combattants Maï-Maï, accusés d’être les auteurs de l’attaque le 19 avril dernier des cliniques universitaires de l’UCG/Butembo qui a coûté la vie au docteur Richard Mouzoko. Selon le colonel Kumbo Ngoma, trois médecins congolais, présumés commanditaires et auteurs moraux de cette attaque sont également aux arrêts. Un autre suspect en fuite est recherché activement par la justice militaire, poursuit-il.

D’après lui, les personnes ayant donné les lieux de planification de l’attaque sont également aux arrêts. D’ici deux semaines, leurs dossiers seront envoyés à la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu pour le début du procès, précise-t-il.  

L’officier congolais prévient qu’aucune de ces personnes arrêtées et poursuivies pour terrorisme, association de malfaiteurs et crime de guerre ne bénéficiera d’une liberté provisoire.

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