Dans un rapport publié lundi 27 janvier, l’ONG Centre d’assistance des droits de l’homme et d’assistance sociale (CODHAS) annonce que vingt et une personnes, dont un activiste des droits de l’homme, ont été tuées en l’espace d’une semaine, soit du 20 au 25 janvier, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
D’après CODHAS, le NDC-Rénové de Guidon Shimiray et les combattants rwandais des FDLR sont à la base de ces tueries.
Cette organisation affirme avoir documenté, à Katsiru dans le groupement de Binza, dix-huit cas de tueries des civils, dans les différentes localités, sans donner d’autres détails.
Elle dresse aussi un bilan macabre dans le groupement voisin de Bukombo, en chefferie de Bwito : deux personnes, dont un vieillard de 78 ans, ont été tuées lundi 20 janvier, par des hommes armés dans la soirée, à leurs domiciles au quartier Nyamirambo. Mardi dernier, une femme et son bébé ont tués après avoir été kidnappés par des présumés combattants FDLR.
Le jour suivant, le corps d’un homme kidnappé, une semaine auparavant à Katwiguru, a été retrouvé à 29 km entre Kiwanja et Ishasha, indique l’organisation.
Dans le même groupement, un activiste des droits de l’homme, point focal de l’organisation Réseau d’actions pour la démocratie (RACID), du nom de Akilimali Shabakobwa, a été tué samedi 25 janvier à son domicile à Birambizo.
L’ONG CODHAS conclut son rapport en appelant le gouvernement à renforcer les mesures de sécurité ; en dépit de la présence des forces de défense et de sécurité dans la région.