Coronavirus : les mouvements citoyens déplorent la hausse des prix des denrées alimentaires

Les mouvements citoyens, « Congo conscience et Je suis l’avenir du Congo, JAD » ont dénoncé vendredi 20 mars, le comportement « inhumain » de certains commerçants et marchands de Goma au Nord-Kivu, en cette période où les mesures préventives contre la propagation de Coronavirus, sont prises par le gouvernement.

Selon ces deux mouvements citoyens, les commerçants veulent profiter de l’exécution de ces mesures pour majorer à leur gré les prix de quelques produits de première nécessité sur le marché au mépris des textes réglementaires légaux.

Selon le porte-parole du mouvement « Congo Conscience », Constantin Kanane, certains commerçants ont préféré stocker leurs marchandises pour les revendre à un prix beaucoup plus élevé quelques jours plus tard.

C’est ce qui entraine actuellement la rareté sur le marché et la hausse de prix de certains produits comme de la farine, de l’huile végétale, le haricot, etc.

Depuis jeudi 19 mars, premier jour de l’application de ces mesures, un bol de haricot frais localement appelée « Murongo » est passée de 1 400 (0,82 USD) à 3 000 (1,76 USD) Franc congolais, alors que celui de la farine de manioc est passé de 400 (0,23 USD) à 1 000 Francs congolais (0,58 USD).

Constantin Kanane demande aux services compétents de l’Etat de veiller sur la majoration des prix dans les marchés.

« Qu’ils donnent encore un mot d’ordre pour éviter la famine à la population. Que les agents de l’Etat entrent dans les marchés voir ceux qui haussent le prix, qu’ils soient arrêtés », a-t-il déploré.

Quant au mouvement « Je suis l’avenir de demain » JAD, l’activiste Jackson Kitambala plaide de son côté pour des mesures d’accompagnement dans la lutte contre le Covid 19, tel qu’annoncé par le chef de l’Etat.

C’est entre autres, la prise en charge des besoins primaires de tous les fonctionnaires de l’Etat. Mais aussi, l’assistance en termes des subventions en faveur de tous ceux-là qui ne peuvent plus vaquer librement à leurs occupations lucratives habituelles.

 

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