RDC : l’action judiciaire contre Vital Kamerhe respecte le principe de séparation de pouvoir (CEPADHO)

L’action en justice contre le directeur de cabinet du Président de la République, M. Vital Kamerhe, est la réalisation manifeste du respect du principe de séparation du pouvoir tel que stipulé dans la Constitution congolaise. le vice-président du Conseil d’administration du Centre d’étude pour la paix, le développement et les droits de l’homme (CEPADHO) l’a déclaré vendredi 10 avril à Radio Okapi.

« De cette interpellation et de cette arrestation de M. Vital Kamere, il s’observe le respect du principe de séparation du pouvoir consacré par la Constitution, parce que le fait qu’un Directeur de cabinet du Chef de l’Etat soit arrêté, et que l’exécutif depuis la Présidence jusqu’au niveau le plus bas, on n’a pas vu des implications ou des interférences, l’exécutif s’est mit à l’écart et ça n’arrive pas souvent dans l’histoire de nos Etats et dans l’histoire même de la RDC », a fait remarquer Me Omar Kavota.

Il dit penser que cette action en justice contre Vital Kamerhe est « une réalité qu’on constate et qui annonce qu’on est en train d’évoluer sur le plan démocratique. »

Le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe, est placé sous mandat d’arrêt provisoire depuis mercredi 8 avril. Il a été entendu à l’office du procureur général près la cour d'appel de Kinshasa-Matete, dans le cadre des enquêtes sur l'exécution du programme d'urgence du Chef de l’Etat.

Le parquet cherchait à obtenir de lui des renseignements sur son rôle dans la passation des marchés, la procédure, le décaissement des fonds affectés aux travaux des sauts-de-mouton et des logements sociaux. Il a été conduit depuis mercredi soir à la prison centrale de Makala à Kinshasa.

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