Kinshasa : les mesures de distanciation ne sont plus respectées dans le transport en commun

La levée de l’Etat d’urgence sanitaire par le chef de l’Etat en RDC mardi 21 juillet est interprétée de façon particulière par les conducteurs des taxis et taxis bus à Kinshasa. Depuis ce mercredi 22 juillet matin, dans presque tous les parkings de la capitale, les scènes de bousculades pour prendre place dans un taxi ou un bus ont repris de plus belle.

Les gestes-barrières et les mesures de distanciation physique prônées par le chef de l’Etat pour éviter la contamination à la pandémie de Coronavirus ne sont pas respectés. Les clients sont de nouveaux entassés dans les taxis-bus et taxis sans aucune crainte.

« Nous savons que toutes les mesures ont été levées, voilà pourquoi nous prenons trois personnes dans le siège arrière et une personne devant, donc quatre. On ne fait plus ça, le chef a dit tout est ouvert ! voilà pourquoi nous sommes revenus à notre habitude de 4 personnes par banc », indiquent respectivement un chauffeur de taxi et un autre de taxi bus.

Néanmoins certains clients désapprouvent ce comportement de certains chauffeurs :

« Ce n’est pas bon ça. Ça c’est exposer les gens aux dangers. Voyez-vous, la levée des mesures est progressive. Ils peuvent confiner si les choses s’aggravent ».

Un autre passager estime que le port des masques obligatoire serait la solution :

« La maladie existe et elle n’est pas encore éradiquée. Les conducteurs ont alors le devoir d’exiger le port de masque avant tout embarquement. Que chacun se préserve. Que chaque personne ait son masque dans le transport en commun. Qu’on ne soit pas très serré les uns et les autres ».

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