Les enfants reporters de la RDC plaident pour l’implication des jeunes garçons dans la formation et renforcement des connaissances sur le genre


Les enfants reporters de la RDC plaident pour l’implication des jeunes garçons dans la formation et renforcement des connaissances sur le genre. Cette recommandation s’ajoute à celle de l'Association des Centres pour Handicapés de l'Afrique Centrale (A.C.H.A.C). Celle-ci invite les autorités congolaises et tous les intervenants dans la promotion des droits de la fille et des femmes à associer les structures encadrant des personnes vivant avec handicap dans la formulation des stratégies d’inclusion de cette catégorie des personnes. Ces différentes recommandations ont été formulées lors du forum d’évaluation de mise en œuvre de la Déclaration et du Plan d’Action de Beijing mercredi 20 juillet à Kinshasa.

Le président du comité urbain des enfants reporters de la ville-province de Kinshasa, Aristote Mampuya, avec son adjointe Ketia, âgée de 15 ans, pensent que dans la concrétisation de la déclaration et du plan d’action de Beijng la participation des jeunes garçons aux séminaires basés sur le genre est importante :

" Cela susciterait en eux (garçons) et aux filles un milieu genré, un esprit de travail d’ensemble dans l’objectif d’avoir un futur où le garçon sait reconnaître la valeur et la capacité de la fille, vice versa".

La secrétaire générale de ACHAC, Delphine Asumani, pour sa part, a invité les bailleurs des fonds et décideurs étatiques à se servir des données à disposition des associations des personnes vivant avec handicap pour réussir à impliquer les différentes catégories de ces personnes dans l’atteinte des objectifs de Beijing.

"La personne handicapée est capable de vous donner une base des données pour vous démontrer qu’elle ne peut pas être un poids. On voudrait faire la promotion de la personne handicapée auditive et personne à déficience intellectuelle. Une personne auditive a besoin  d’un interprète et quand vos organismes viennent avec leur projet budgétisé ils disent qu’ils n’ont pas d’argent pour cet auxiliaire or si vous voulez obtenir des données auprès de cette personne à handicap auditif, si l’interprète n’est pas là comment ça va se passer. Quand ils font leurs projets, qu’ils tiennent compte de ces auxiliaires là parce que vous ne pouvez obtenir une information d’une personne handicapée si vous ne passez pas par les leaders de leurs associations", a-t-elle indiquée.

Ce forum de Kinshasa a regroupé près d’une centaine d’organisations de la société civile dont le Forum pour les Droits des Jeunes et Enfants (FODJEC) comme principal organisateur de la rencontre.

Lire aussi sur radiookapi.net: