Kasaï-Oriental : fermeture des dépôts de vente des produits pétroliers


Plusieurs dépôts de vente des produits pétroliers à Mbuji-Mayi au Kasai-Oriental sont fermés depuis lundi 10 août. Les importateurs des produits pétroliers se plaignent de la vente à perte de leurs marchandises depuis le début de la grève dans le Haut-Katanga.

Le Président de l'Association des importateurs des produits pétroliers du Kasaï-Oriental (APIKOR), Kalu Tshitenda, justifie cette fermeture par la hausse du litre de carburant à Lubumbashi, où ils s'approvisionnent régulièrement.

A cet effet, le prix du litre d'essence est passé de 2 000 Francs congolais (1 USD ) à  4 000 Francs congolais (2 USD) à Lubumbashi. Tandis qu'à Mbuji-Mayi, le même litre coûte actuellement 2 400 Francs congolais (près de1,5 USD).

"Toutes les maisons sont fermées. Puisqu'un litre à Lubumbashi, coûte déjà 4 000 francs congolais. Tandis qu'ici c'est 2 000 francs. C'est sur base de cette baisse là, que les gens venaient avec leur carburant ici vendre et récupérer sur l'achat. Avant qu'il ne soit à la fin de la semaine, vous verrez même le tableau la changer", a expliqué Kalu Tshienda.

Selon lui, les pétroliers ne pourront pas vendre leurs produits, alors que le prix d'achat a augmenté.
"D'ailleurs à Lubumbashi, ils ont fermé partout. Ici les gens commencent a revoir leurs calculs. Ils seront vraiment dans une perte total, parce que si vous ajoutez le transport au prix d'achat, vous n'allez pas vous retrouver. Vous allez tomber dans une perte “, à fait savoir le président provincial de l'Association des importateurs des produits pétroliers, Kalu Tshitenda.  

Il a indiqué les prix avaient baissé à Mbuji-Mayi parce que les importateurs des produits pétroliers profitaient de la baisse du prix à Lubumbashi.

"Le gouvernement avait baissé le prix. Il avait amené certaines taxes à partir de nos producteurs. C'est ainsi qu'ici, chacun qui amenait son carburant, était obligé de vendre pour payer les propriétaires du camions. Mais entre-temps, on faisait le calcul pour savoir comment on pouvait se retrouver. Ici on ne trouve pas l'argent. Mais à partir de Lubumbashi sur les achats, on pouvait bénéficier seulement de la quantité plus quelques bénéfices, maintenant c'est fermé. Même ici il y a un déséquilibre total", a-t-il regretté.

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