RDC : l’UDPS, MLC, Ensemble rejettent la demande du FCC pour une élection présidentielle au 2nd degré

L’Union pour la démocratie et le progrès social UDPS n’est pas d’accord avec les propos tenus par les cadres du FCC sur la réforme électorale. Le groupe des cadres FCC dont l’ancien gouverneur du Kasaï oriental Ngoy Kasanji a entamé une réflexion pour le maintien du tour unique et au second degré du président de la République.  

Selon ces cadres du FCC cela eviterait les contestations comme celles qui ont suivi la présidentielle de 2006 et 2011 et réduirait les dépenses financières. 

Pour l’UDPS, chercher à réviser la loi électorale aujourd’hui et évoquer les difficultés financières pour ne pas élire le président au suffrage universel direct n’est qu’un prétexte du FCC. « Cette coalition veut tout tailler sur mesure pour plaire à Joseph Kabila, son autorité morale » a déclaré Augustin Kabuya secrétaire général de l’UDPS.

MLC : « La suggestion du FCC risque de mettre la démocratie en danger », Jacques Ndjoli

Pour le constitutionnaliste Jacques Djoli, également cadre du MLC de Jean-Pierre Bemba, la suggestion de Ngoyi Kasandji d’élire le président de la République au Parlement est totalement en inadéquation avec la constitution congolaise.  

Elle risque, en outre, de mettre la démocratie congolaise en danger, estime Jacques Djoli. 

Ensemble pour la république : « le scrutin présidentiel à deux tours permet de consolider la légitimité du chef de l’Etat », Cherubin Okende

« Le scrutin présidentiel à deux tours permet de consolider la légitimité du chef de l’Etat ». C’est ce que pense Chérubin Okende, cadre du regroupement Ensemble pour la République de Moïse Katumbi. Pour lui, l’élection du président de la République par les Parlementaires va favoriser la fraude électorale. Il pense que cette suggestion fait partie d’un plan qui viserait la destitution de l’actuel chef de l’Etat. 

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