L'OGEFREM veut redynamiser ses services à Kisangani et Buta

L’Office de gestion des frets maritimes (OGEFREM) tient à redynamiser ses activités à Kisangani (Tshopo) et à Buta dans la province du Bas-Uele. Une délégation de cette entreprise, conduite par son directeur régional l’a annoncé mercredi 9 septembre au gouverneur de province par intérim, Maurice Abibu Sakapela, lors d'une audience dans son cabinet de travail.

Selon le directeur régional de l’OGEFREM Tshopo et Bas-Uele, sa mission dans cette partie de la République consiste à redynamiser les activités de son entreprise.

« Nous serons à côté des opérateurs économiques qui ignorent ce qu’on peut faire pour eux », a déclaré le directeur régional de l’OGEFREM à la presse au sortir de cette audience avec le gouverneur intérimaire.

Il a en outre souligné qu’il va leur expliquer comment ils peuvent « recevoir leurs marchandises en un temps record et à bon prix ainsi que le lieu où ils peuvent les dédouaner facilement. »

Tout en saluant cette nouvelle, Maurice Abibu Sakapela a indiqué que l’opérationnalisation de l’OGEFREM à Kisangani pourrait soulager les opérateurs économiques de cette province. Il a promis l'accompagnement du gouvernement provincial à cette entreprise multimodale dans sa phase de redynamisation de ses activités au chef-lieu de la province de la Tshopo.  
 

Les miliciens de la Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC) intensifient les exactions contre les civils et les vols du bétail au sud du territoire d’Irumu. Cinq enfants ont été blessés par balles pendant l’incursion de ces miliciens le week-end dernier au village Masiya en chefferie des Andisoma, ont indiqué mercredi 9 septembre des sources locales.

Lors de leur incursion, les miliciens ont tiré plusieurs coups de feu. Cinq enfants ont été blessés et plus de soixante vaches emmenées dans la brousse, dont cinq ont été égorgées sur place.

Ces miliciens ont été poursuivis par les forces loyalistes, qui ont récupéré certaines vaches, selon les mêmes sources.

Selon l’association des éleveurs de Mobala, ces cas de pillages sont récurrents dans la zone. Certains éleveurs sont attrapés à mi-chemin pendant qu’ils vont paitre leurs troupeaux. D’autres sont fouettés, torturés ou exécutés immédiatement dans leurs pâturages. 

Plusieurs sources locales indiquent que ces miliciens ont fui les opérations militaires lancées par les FARDC dans le village Gangu en chefferie de Babelebe pour s’attaquer à leur passage aux éleveurs dans la zone.

L’association des éleveurs de la collectivité de Mobala plaide pour la protection de ses membres et de leurs bêtes.  

 

Lire aussi sur radiookapi.net: