Nord-Kivu : la population dénonce les tracasseries à la barrière d'Irengeti

Les services des renseignements des FARDC à Eringeti, ont érigé depuis au moins deux mois une barrière de contrôle des passants, sur la route nationale numéro 4, reliant la province du Nord-Kivu à l’Ituri.
Selon les témoignages recueillis par Radio Okapi, à ce poste de contrôle, les usagers de la route seraient continuellement tracassés. Les automobilistes sont sommés de payer 2 000FC (1USD) et les motocyclistes 500 FC (0.25 USD)

Face à cette situation, le porte-parole de l’armée dans la région, le lieutenant Antony Mwalushayi, a promis de mener des enquêtes et interpeller si nécessaire ceux qui cherchent à ternir l’image de l’armée.

« La faute ne revient pas seulement à ces gens qui tracassent cette population, mais la faute revient aussi aux passants, aux chauffeurs qui payent ce montant sans nous informer. Vous savez, l’état-major du secteur opérationnel est là et reçoit tout le monde. Et s’il y a certains qui pensent que l’armée travaille en vase clos, et ne collabore pas avec la population, ils se trompent. Nous devons dénoncer, comme la société civile l’a fait, c’est une dénonciation démocratique. Et c’est à nous maintenant de mener les enquêtes et de condamner ce genre d’action. Nos militaires qui sont dans des check-points, ne sont pas autorisés à tracasser la population, ne sont pas autorisés à faire payer de l’argent aux passants ni aux véhicules. Nous allons vérifier cette information et interpeller les récalcitrants », a indiqué le porte-parole de l’armée.

 

 

Lire aussi sur radiookapi.net: