Rentrée scolaire timide dans les écoles de Kisangani

La rentrée scolaire pour l’année scolaire 2020-2021 est timide dans l’ensemble de la ville de Kisangani (Tshopo). Si dans les écoles privées, les élèves et le personnel enseignant ont repris le chemin de l’école, dans toutes les écoles publiques, la reprise des cours est à double vitesse. 

Le mot de grève lancé par le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) pour exiger le respect de son cahier de charges avant toute reprise des cours semble être suivi par les enseignants de la place.  Dans toutes les écoles publiques, des élèves et enseignants étaient à compter au bout des doigts.   

Un enseignant de l’Institut de Kisangani trouvé dans l’enceinte de l’école justifie sa présence en ces termes : 

 « J’ai des préoccupations particulières, raison pour laquelle je me suis présenté à l’école. Mais, en dehors de cela en tout cas, je ne tiens pas la craie pour enseigner. Nous soutenons la grève à 100%. »  

Parmi les revendications des enseignants figure notamment la prise en charge des enseignants dits « nouvelles unités ». Le préfet des études de l’Institut scientifique de Kisangani précise qu’il attend les instructions de la hiérarchie. 

 « Je crois que nous aurons des instructions à cela, pour que nous puissions (prendre) dans les frais scolaires quelque chose, afin de leur venir en aide. Ce n’est pas encore officiellement déclaré. »   

Au Collège Maele, les élèves étaient très nombreux en cette 1ere journée de classe. Le nouveau préfet des études a saisi l’occasion pour commenter sur le règlement intérieur de l’école, notamment sur les nouveaux critères de délibération: 

 « Tout élève qui n’aura pas à réaliser 50% doit nécessairement reprendre la classe inferieure et tout celui qui n’aura pas atteint 55% à la fin de l’année doit nécessairement reprendre l’année. Donc, on ne peut délibérer qu’à partir de 55 %, pour renforcer un peu aussi  le niveau d’études. » 

 

 

Lire aussi sur radiookapi.net: