Kikwit : le maire adjoint libéré après être gardé à vue au parquet général


Le maire adjoint de Kikwit, Jean-Claude Mongala, a été relâché mardi 17 novembre après avoir été gardé à vue la veille au parquet général à Kikwit sur instruction du substitut du procureur général. Il lui était reproché d’"avoir débordé les limites" dans sa mission en ordonnant des menaces physiques à l’endroit du commerçant Jean Tshilungu.  

Ces allégations ont été rejetées en bloc par Jean-Claude Mongala, en soutenant que le problème est plutôt politique :

« C’est une histoire montée de toute pièce. Je n’ai jamais envoyé quelqu’un pour proférer des menaces à qui que ce soit. Le problème est ailleurs, pour moi le problème est politique. Ok, le problème est politique. Lors des activités des gens de l’UDPS, ils m’ont demandé d’être à leur meeting. Ils ont envoyé une invitation, moi je suis du PPRD. Je suis exécutif urbain du PPRD. Je ne peux pas aller dans un meeting d’un autre parti. Je ne pouvais pas me retrouver à ce meeting-là. Et il semble que j’avais organisé une équipe qui est allée descendre toutes les banderoles pour le compte de l’UDPS. Et pour ça, l’UDPS local a envoyé mon nom et tous les rapports à leur hiérarchie, et voilà, pendant toute cette période, j’ai subi des menaces au téléphone. J'ai toutes les preuves, j’ai les numéros, soit on vous appelle pour dire je suis le conseiller de monsieur Kabund, soit on vous appelle pour dire que je suis l’assistant de tel, je suis conseiller de tel. J’ai reçu des menaces. » 

Cependant, le commerçant Jean Tshilungu qui se passe pour la victime soutient que ce fait n’a rien avoir avec la politique. Il affirme avoir porté plainte parce qu’il avait reçu des coups de la part des policiers sur ordre de cette autorité urbaine. Il affirme avoir perdu une somme de 2,5 millions de francs congolais (1 250 USD) et beaucoup de marchandises de son magasin.  

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