Arrestation de deux cadres de la DGI : « La Police judiciaire ne peut pas parler d'une tricherie », réagit Vodacom Congo

La Police judiciaire [des parquets] ne peut pas parler d'une tricherie pendant que le contrôle n'est pas encore terminé, a réagi mercredi 9 décembre, le manager chargé de la marque et de la communication de Vodacom, Albert Mboyo. Il rétorquait à l’arrestation de deux hauts cadres de la Direction générale des Impôts (DGI), Walence Radjabu et Delfin Iyonda.

Ces deux personnes ont été acheminées mardi à la prison centrale de Makala où ils sont placés en détention provisoire. Elles sont poursuivies pour corruption, pour avoir refusé de traiter "volontairement'' et dans les délais légaux le dossier fiscal de Vodacom Congo.

L’entreprise des télécommunications Vodacom Congo précise qu'elle ne dissimile pas ses recettes et que la procédure de contrôle est en cours.

« En 2013, des contrôles ont été faits au niveau de Vodacom Congo. Nous avions fourni des éléments qui n’avaient pas été pris en compte par l’administration fiscale. Nous sommes passés en contradictoire, et cela a été harmonisé et contrôlé. Par rapport à 2014 et 2015, les contrôles ont eu lieu et les procédures sont en cours. Tant que la procédure n’est pas encore finie, il est loin de dire que Vodacom a triché », a précisé Albert Mboyo.

Selon lui, son entreprise n’a pas l’idée d’entrer en guerre avec la Police judiciaire, moins encore avec l’administration fiscale.

« Nous voulons seulement rappeler à l’opinion que Vodacom est une société citoyenne qui entretient de très bonnes relations avec l’administration fiscale », a précisé Albert Mboyo.

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