Assemblée nationale : un nouveau bureau définitif attendu après la destitution du bureau Mabunda

La première étape après la destitution du bureau Mabunda est l’installation du nouveau bureau définitif de la chambre basse du Parlement par le bureau d’âge qui est à l’origine de l’organisation du scrutin ayant entrainé la déchéance du bureau précédant. 

En effet, le bureau de l’Assemblée nationale a été destitué, jeudi 10 décembre à Kinshasa, après le vote de différentes pétitions contre chaque membre du bureau, hormis le questeur adjoint pour raison de santé.

Ils ont été tous déchus de leurs postes par une écrasante majorité par la plénière de la chambre basse du Parlement.  

Mais face aux contraintes du temps, en raison de la clôture de la session ordinaire le 15 décembre prochain, une session extraordinaire n’est pas exclue explique un parlementaire.  

Selon le député de l’opposition Jacques Djoli, cette session extraordinaire aura pour mission d’installer le bureau définitif de l’Assemblée nationale mais aussi pour adopter la loi des finances 2021.  

Jacques Djoli pense que les députés devront aussi se pencher sur la déchéance du gouvernement Ilunga Ilunkamba, lors de la session extraordinaire.

Il pense comme d’autres principaux acteurs de l’opération qui a conduit à la destitution de Mabunda, que pour retrouver la stabilité des institutions politiques du pays, le gouvernement devrait aussi tomber.

Et tout devrait se jouer au cours de la session extraordinaire. Les mêmes canaux utilisés contre le bureau Mabunda pourront être activés en vue d’obtenir.

Dans ce cas, expliquent plusieurs sources parlementaire, l’article 147 de la constitution pourrait être activité.  

Celui-ci stipule ce qui suit : « Lorsque l’Assemblée nationale adopte une motion de censure, le gouvernement est réputé démissionnaire. Dans ce cas, le Premier ministre remet la démission du gouvernement au Président de la République dans les vingt-quatre heures. » 

 

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