Kinshasa : les sauts-de-mouton rendent la circulation fluide

La mise en service des sauts-de-mouton a véritablement facilité la fluidité de la circulation dans la commune de la Gombe à Kinshasa, notamment au Rond-point Mandela et à Socimat. Dans une interview accordée dimanche 24 janvier à Radio Okapi, certains conducteurs saluent cette fluidité mais disent attendre le retour des élèves à l’école pour bien apprécier l’apport des sauts-de-mouton dans la circulation facile des voitures sur ce tronçon. 

« Honnêtement, ça roule bien. Au début, on ne pensait pas que ça allait se passer comme ça. On trouve que la circulation est assez fluide », se réjouit un conducteur. 

Un autre qui s’exprime dans le même sens, demande plutôt d’interdire aux motos d’emprunter les sauts-de-mouton. 

« Moi je pensais, que les sauts-de-mouton allaient poser des problèmes pour nous qui conduisons. Mais apparemment, les gens se sont adaptés rapidement, mais il faut peut-être éviter que les motos montent sur les sauts de moutons », a déclaré un conducteur qui roulait sur l’ouvrage », propose-t-il. 

Un autre encore ne veut pas s’exprimer sur la fluidité de la circulation, tant que les élèves n’auront pas repris le chemin de l’école.  

« Attendons de voir quand les enfants vont reprendre les cours pour avoir une bonne idée », dit-il. 

Canalisation des eaux 

Si la construction des sauts-de-mouton a facilité la circulation des voitures, il se pose cependant un problème de canalisation des eaux au niveau de ces ouvrages. 

« Je vois par exemple qu’il y a de l’eau qui coule du saut-de-mouton jusque sur la chaussée du Boulevard du 30 juin. Les deux ne marchent pas. Je me demande qu’adviendra-t-il lors des grandes pluies de Kinshasa. La canalisation n’est pas bien faite », se plaint un chauffeur de taxi. 

Un belge en séjour à Kinshasa pense qu’améliorer la mobilité de plus de 12 millions d’habitants est un enjeu énorme. Il conseille de donner priorité au transport en commun. 

« Une agglomération de douze millions d’habitants, tout est lié évidemment. Il y a une énorme pauvreté, des inégalités, il y a des grosses bagnoles, les monstres, les 4/4 qui prennent la priorité sur tout. Il y a des gens qui sont obligés de se déplacer à bord des bus 207. Il faut donner priorité au transport en commun et puis mettre de côté littéralement les grosses 4/4 », a-t-il proposé. 

 

 

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