Tshopo : le ministre des droits humains remet des fonds de réhabilitation des victimes de la guerre civile à Kisangani

Le ministre des droits humains a procédé jeudi 28 janvier à Kisangani à  la remise symbolique des fonds de réhabilitation provisoire aux victimes des guerres de cette ville. Le cadre choisi pour cet événement était la place des martyrs.  Sur place, cinquante personnes ont reçu d’entre les mains du ministre et du gouverneur de province des enveloppes contenant 150 dollars. Plus de trois mille autres victimes recevront les enveloppes à travers la Caritas diocésaine à partir de ce vendredi 29 janvier. 

Avant la remise symbolique de ces enveloppes, le ministre des droits humains  a déposé une couronne de fleurs au cimetière de la guerre de six jours. 

A la place des martyrs, André Lite,  a justifié le non- déblocage  de la totalité des fonds initialement prévus par certaines difficultés notamment celles liées à la covid-19.   

 «  Ceci constitue une sorte de prélude aux réparations qui arriveront incessamment. En d’autres termes, il y a un solde toujours dans le cadre de prise en charge provisoire que nous devons ramener prochainement »,a déclaré André Lite.   

Les bénéficiaires ont remercié le ministre des Droits humains, le député Simene wa Simene ainsi que le  Chef de l’Etat pour l’accomplissement de cet acte de compassion. Le gouverneur de province, Louis-Marie Walle Lufungula a salué également cette action. 

 «  Comme vous le savez pour le Chef de l’Etat c’est le peuple d’abord et aujourd’hui, il vient de démontrer à la face du monde qu’il se soucie réellement du sort de son peuple et ce geste doit interpeller plus d’une personne pour renforcer la confiance qu’on doit avoir vis-à-vis du Chef de l’Etat. » 

Pour certains activistes des droits de l’homme, l’argent à  lui seul ne va pas résoudre le problème. Le président du groupe Lotus, Dismas Kitenge invite le gouvernement à la prise en charge holistique des besoins des victimes. 

 «  Il faut que le gouvernement s’inscrive dans la dynamique de la prise en charge holistique des besoins des victimes. On peut construire aussi à côté du cimetière des victimes de la guerre de six jours,  un monument avec les noms des personnes, 2e endroit, la place des martyrs», a suggéré le président du groupe Lotus. 

 

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