La coordination territoriale de l’ONG Actions pour la défense des droits humains (ADH) dénonce le « détournement d’argent » perpétré par les autorités et les formateurs lors des formations organisées à chaque fois par des organisations internationales comme l’UNICEF, l’OMS et l’USAID, dans le territoire de Kutu, dans la province du Maï-Ndombe.
Dans un entretien accordé lundi 8 février à Radio Okapi, le coordonnateur de l’ONG ADH, Fidèle Dizorongo, se dit préoccupé par des retraits sans motif valable, d’un montant dans les perdiems prévus pour les participants à ces formations.
Il appelle ces organisations à veiller elles-mêmes sur le paiement des participants pour qu’ils touchent la totalité de leurs dus :
« Nous avons constaté que chaque qu’il y a des formations organisées par les grandes organisations internationales notamment l’USAID, l’UNICEF, l’OMS, il y à chaque fois les formateurs à qui on donne la responsabilité, ils sont en train de faire des retraits dans les perdiems prévus pour les participants. Alors nous demandons aux responsables soit auditeurs de ces organisations, chaque fois qu’il y a formation, qu’ils puissent venir eux même effectuer ou tenir mordicus à effectuer cette paie physique et donner la totalité de la somme aux participants ».
Pour Fidèle Dizorongo, ces retraits récurrents d’argent constituent un détournement et c’est une violation des droits de l’homme :
« Dans le Maï-Ndombe surtout dans notre territoire de Kutu ici, chaque fois qu’il y a formation, les autorités sont en train de faire des retraits, sans raison valable. Ces retraits-là donnent inquiétude à notre coordination, parce que là, on envoie 100 dollars et les formateurs vont commencer par exemple à retirer 15 dollars, le détournement d’argent quoi, alors que ces gens-là ne sont pas en train de jouir de leurs droits. Vraiment c’est une violation de droit, violation grave des droits de l’homme ».
