Kananga : un groupe de chefs d’établissements de l’EPST dénonce la vente des faux documents


Un groupe de chefs d’établissements de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) œuvrant dans la 52eme Communauté des Eglises Evangéliques Luthériennes du Congo dénonce la vente de faux numéros matricules du Service de contrôle et de paie des enseignants (SECOPE). Ils ont fait cette dénonciation dans un mémorandum adressé au gouverneur de province ad intérim dont une copie est parvenue mardi 2 mars à Radio Okapi. 

Les signataires confirment que l’ancien coordinateur Jean-Pierre Ntumba Tshika a vendu des numéros matricule SECOPE à 50 000 FC (25 USD) par agent.  

Il a aussi vendu des arrêtés ministériels à 100 000 FC (50 USD) par école. Et pour obtenir une commission d’affectation, il exigeait par agent la somme de 100 000 FC (50 USD) plus une chèvre. 

Face à ce qu’ils qualifient d’extorsion d’argent, ces chefs d’établissements invitent la justice à mettre la main sur l’auteur de cette escroquerie. 

Aux autorités de prendre des mesures pour mettre fin à cette situation. Ils invitent également le service technique du SECOPE à mécaniser les 85 écoles que compte la 52eme CEELCO en province. 

Pour sa part, le responsable de la 52eme Communauté des Eglises Evangéliques Luthériennes, l’évêque François Mbumba indique avoir déjà saisi le procureur General près la Cour d’Appel du Kasaï-Central pour poursuivre Jean-Pierre Ntumba Tshika, avant d’appeler la population à la prudence pour ne pas, d’après lui, se faire duper par le concerné. 

Par ailleurs, l’incriminé est resté injoignable pour réagir face à ces accusations. 

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