Visé par une pétition, le président de l'assemblée provinciale du Kwilu saisit la cour d'appel pour interprétation


Deux députés provinciaux parmi les signataires de la pétition initiée contre le président de l'assemblée provinciale du Kwilu, Serge Makongo, ont été traduits en justice. Selon les sources judiciaires, il s'agit des députés Claude Kumpel Mpasi et Égide Wawende.   

Selon Serge Makongo, ces élus ont utilisé dans ce document, le mot « pétition » en lieu et place de « motion ». Pour lui, ce mot n'existe pas dans le règlement intérieur de cet organe délibérant.   

Le président de l'assemblée provinciale indique qu’il attend que la cour d'appel puisse trancher en interprétant l'article 22 du règlement, avant qu'il ne réponde à la requête des signataires de ladite pétition.   

« Il y a un groupe des députés pris par la haine et la jalousie, ce petit groupe a introduit une requête qu'ils appellent eux, pétition, pour déchoir moi le président et le rapporteur de l'assemblée provinciale. Mais dans notre règlement intérieur, nulle part le règlement ne parle d'une pétition. On peut déchoir les membres du bureau par une motion, une motion incidentielle, soit une motion en récoltant le quart des signatures des membres qui composent l'assemblée provinciale », argumente serge Makongo.   

Pour sa part, le député provincial Claude Kumpel Mpasi, l'un des accusés, renvoie Serge Makongo au dictionnaire grammatical pour mieux comprendre la signification du mot ''pétition''.  

Selon lui, au lieu de recourir vite à la justice, Serge Makongo ferait mieux de convoquer d'abord une plénière pour se défendre des griefs mis à sa charge et ne se plaindre qu'en cas d'une destination irrégulière.   

Il trouve aberrant qu'on les accuse, eux deux, d'avoir signé à la place d'un autre député absent.  

Toutefois, Claude Kumpel parle de faux-fuyants et dit être prêt pour comparaître à la cour d'appel le jour où l'affaire sera fixée.  

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