Kwilu : deux morts à Gungu, toutes les activités paralysées


Toutes les activités ont été paralysées lundi 14 juin dans la cité de Gungu, chef-lieu du territoire de même nom, dans la province du Kwilu.

Selon le président de la société civile locale, Joachim Kusamba, des jeunes ont manifesté toute la journée dans les rues de cette cité pour protester contre le meurtre d’un jeune homme, tué dimanche à coup de couteau par le père de sa copine. Il s'agissait d'un père qui aurait tué à coup de couteau, un jeune homme, étudiant à l'ISC Gungu, cela sous prétexte que ce garçon était le copin de sa fille qui est encore mineure. 

Pendant ces manifestations, une autre personne est morte, touchée par une balle perdue. 

« Il y a eu des blessés, des jets de pierre, les activités sont paralysées au niveau de l'administration publique, et au niveau du marché central. Il n’y a pas eu d’activités dans toutes les institutions à Gungu », a-t-il indiqué. 

Dans sa relation des faits, M. Kusamba affirme que les jeunes gens, les étudiants ainsi que les autres étaient dans la rue. 

« Finalement la situation est restée tendue. Les gens sont dans la maison en train de fouir les coups de fusil. La police est en train de tirer en l'air au niveau du marché central où les activités sont suspendues à cause de ce mouvement », a relaté M. Kusamba. 

Il a par ailleurs annoncé que cette situation a causé plusieurs blessés, des maisons pillées et incendiées, puis un mort par balle perdue : 

« Une personne a encore reçu une balle perdue, elle est morte. Elle est décédée pendant qu'on cherchait à enterrer le premier corps là. On a encore reçu le deuxième corps qui a reçu une balle perdue. Finalement cet après-midi, on est allé enterrer le premier corps, on est rentré pour s'occuper du deuxième corps. Les jeunes gens sont allés jusqu'au niveau du cimetière pour aller déterrer le premier corps », a raconté Joachim Kusamba. 

Selon ces jeunes, a-t-il poursuivi, le jeune homme tué par le père de sa copine doit être enterré au village. 

Lire aussi sur radiookapi.net: