Le contrôle est l’une des mesures mises en place par le gouvernement de la RDC pour la bonne gestion de l’accord conclu entre l’exécutif national et le Fonds monétaire international (FMI), d’une valeur de 1,52 milliard USD. Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, l’a affirmé mercredi 28 juillet, lors d’une conférence de presse conjointe animée à Kinshasa avec son collègue de la Communication et médias, Patrick Muyaya.
« Je crois que vous voyez vous-mêmes dans le cas de la lutte contre la corruption comment les efforts de contrôle sont renforcés à tous les niveaux. Vous voyez vous-mêmes l’émergence de l’IGF [Inspection générale des finances], le travail que l’IGF accomplit. Vous voyez tous les corps de contrôles qui se mettent en mouvement, même la justice. Même si tout n’est pas parfait, il y a des choses qui peuvent être mieux faites, mais globalement nous sommes en train de progresser très vite sur l’aspect contrôle », assure Nicolas Kazadi.
Il pense que le contrôle de l’Inspection générale des finances (IGF) va permettre plus de transparence dans la gestion de ce fonds.
Nicolas Kazadi affirme qu’il n’y a plus d’impunité.
« Chacun doit faire attention. Aujourd’hui ce n’est plus comme avant », a-t-il prévenu.
Nicolas Kazadi appelle les Congolais à être exigeants envers eux-mêmes et envers les gouvernants dans la gestion de cette somme du FMI.
